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extrait :

« Comme tout le monde, j’écoute d’une oreille, expulse de l’autre. C’est un mouvement régulier, comme la respiration. Ça entre, ça sort. Entre les deux, un système de tri conserve ce qui en vaut la peine, c’est-à-dire pas grand-chose. Commérages, plaintes perpétuelles, conversations vides… les humains ont une étonnante capacité de parler pour ne rien dire. Heureusement, les oreilles peuvent capter autre chose que la voix. Les miennes préfèrent la musique ! »

​Dans Accro vinyle, un homme passionné par la musique fait les puces, sous-sols d’église et magasins de pauvres pour trouver de vieux disques. De temps en temps, il en déniche un qui fait remonter en lui des souvenirs. On plonge alors dans un moment-clé de sa vie: enfance, adolescence, amours, jobs… Par delà les anecdotes, on découvre un personnage bizarre, son humour cynique, sa vision de la société et, en filigrane, une réflexion sur le rôle de la musique dans la vie des hommes.

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